Crise financière : pour Dartigolles (PCF) l’indignation de Nicolas Sarkozy sonne faux
Au lieu de pousser des cris d’orfraies sur les excès du capitalisme, c’est plutôt à sa nature même qu’il faut s’en prendre ; à ce libéralisme qui en terme de liberté n’en connaît qu’une, celle d’exploiter l’immense majorité de l’humanité au profit d’une infime minorité de privilégiés. Si le Président est un minimum cohérent avec ses déclarations américaines, qu’il cesse la privatisation de la poste aux profits de ces fameux marchés financiers dont il dénonce avec tant de vigueur les méfaits. Samedi, les communistes auront à cœur de le lui rappeler lors de la marche qu’ils organisent du Medef à l’Elysée pour les salaires, les pensions et les retraites. C’est à un autre partage des richesses qu’il est désormais urgent de s’atteler. Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF Le 23 septembre 2008
Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 23 septembre Depuis New York, le président de la République s’en prend avec sévérité aux excès de la spéculation financière qui amène le monde au bord du gouffre. Quelle tartufferie ! Personne n’est dupe de la fausse indignation de Nicolas Sarkozy sur l’avidité des capitalistes. Reproche-t-on à une souris son goût immodéré pour le fromage ?